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English to French: Fermes éoliennes : pour ou contre? General field: Other Detailed field: Environment & Ecology
Source text - English NIMBYISM VS. WIND FARMS
The benefits of wind farms are almost universally accepted, and onshore windmills are hailed as the most efficient renewable energy source currently available to us. When Britain is supposed to find 15% of its energy from renewable sources by 2020, it is time to question why more areas aren't jumping at the chance to welcome wind farms into their communities
NIMBYism stands for ‘Not In My Back Yard’ ism. It is the rejection of instalments such as wind farms or rubbish tips in one's local area, all whilst fully accepting their benefits elsewhere. As a nation, Brits support renewable energy – 82% of us, to be precise. This fig-ure plummets down to only a half of us who are supportive of renewable energy projects in our own communities. Wind farms are big and, some would argue, unattractive, and most new energy ventures – from wind farms to fracking – are proposed in less-populated areas. Tory peer Lord Howell famously put his foot in his mouth by claiming that there were plenty of 'desolate' areas in the north east perfect for fracking operations. A scandal was duly caused.
The conflict of interest is simple: areas with smaller populations, which are therefore more suitable for exploitation for energy production, are usually rural, and thus beautiful and beloved by their locals. What is perhaps most ironic is that the people whose mission is to protect their area from the invasion of renewable energy production may well be damning their area (no pun intended), along with everyone else's, in the long term.
Bill Bryson said it himself: 'Britain still has the most reliably beautiful countryside of anywhere in the world. I would hate to be part of the generation that allowed that to be lost.' Nimbyism is nationalism on a microscopic scale: people are prepared to risk the whole in order to protect whatever part they perceive to be theirs.
The possible solutions
One possibility is doing what the Greenwire project did:
avoid NIMBYism by changing locations. Ireland, perhaps less snobby than its British neighbour, snapped up the opportunity to produce onshore wind energy and sell it to us. More efficient (and thus cheaper) than a similarly sized project offshore, this in-stallation provides Ireland with huge financial rewards. They make the money and the energy. Britain's energy is renewable and our precious countryside is untarnished. The upper classes are content.
The downside of this plan, however, is that 10,000 jobs that could comfortably have gone to Britain's struggling economy were instead exported. Plus, in order to assure the energy provider of good prices, our energy costs necessarily incentives to communities. Scottish wind farm operatives have paid out benefits to the tune of over £5 million to the communities receiving them. I bet a wind farm looks far nicer when placed next to a shiny new village hall, along a well-maintained cycle path. One such scheme helped a local cinema to re-open after thirty years.
Or is there another way?
England's biggest success story is the Westmill Wind Farm Co-operative in Swindon.100% community owned, its five towers produce enough energy for 2500 aver-age homes. A fund-raising campaign enabled the community to buy shares from the beginning; it has been their wind farm every step of the way. Watching their video shows that this is a project by the people, for the people. The wind farm is not a blot on their landscape. It is something the community is proud of, and this pride shines through.
That's the way the world goes round
The idea of man's needs spoiling the landscape is by no means a new one. Electricity pylons, train lines and ground-based satellites have all been hated and rallied against as soon as plans for their development pop up. The big difference, of course, is that all of these things contribute to carbon emissions and global warming, whereas wind farms help to minimise them. When the values of the green-life-liver and the green-grass-lover are conflicted, we have a problem: these two groups so often work together towards aims that benefit each other, and indeed every one of us.
The UK has a long way to go to catch up with its European neighbours, which is a shame, given the abundance of wind we have going spare. However, with the government currently focusing much of its efforts on fracking – UK ministers recently admitted that they are looking to overturn trespass laws to allow companies to frack under houses without the permission of their owners NIMBYs will soon be able to return to the righteous protests of their previous lives, where green policy and green views lie more comfortably hand in hand.
Translation - French FERMES EOLIENNES : POUR OU CONTRE ?
Les avantages des fermes éoliennes sont reconnus presque dans tous les pays, et les parcs terrestres sont réputés comme étant les sources d'énergies renouvelables les plus efficaces dont nous disposons actuellement. Alors que la Grande-Bretagne est supposée produire 15% de son énergie de sources renouvelables d'ici 2020, il est temps de se demander pourquoi beaucoup de régions ne saisissent pas l'opportunité d'accueillir des parcs éoliens dans leur communauté.
Le syndrome du « pas dans mon jardin » (NIMBY) traduit le rejet des gens pour des installations telles que les fermes éoliennes ou les décharges dans leur zone d'habitation, tout en reconnaissant pleinement leurs avantages mais ailleurs. En tant que citoyens, 82% des Britanniques soutiennent les énergies renouvelables. Ce pourcentage tombe à 50% si le projet se fait dans leur communauté. Les fermes éoliennes nécessitent de grandes surfaces et certains diront qu'elles ne sont pas esthétiques mais la plupart des installations liées à ces nouvelles énergies- des éoliennes à la fracturation hydraulique- sont envisagées dans des zones peu habitées. Le conservateur Lord Howell a mis les pieds dans le plat en déclarant qu'il y avait assez de zones désertes dans le nord- est parfaites pour des opérations de fracturations, ce qui a provoqué un scandale.
Le conflit d'intérêt est simple : les zones peu peuplées, qui seraient plus adaptées à la production d'énergie, sont des zones rurales que leurs habitants aiment et trouvent belles. Ce qui est peut-être le plus ironique c'est que ceux qui protègent leurs régions de l'invasion des énergies renouvelables pourraient à l'avenir les sacrifier pour d'autres projets.
Bill Bryson a dit : « La Grande-Bretagne possède encore la plus belle campagne dans le monde. Je détesterais faire partie de la génération qui causera sa perte. » Le syndrome du « pas dans mon jardin » peut être considéré comme du nationalisme sur une échelle microscopique : les gens sont prêts à tout risquer pour protéger ce qu'ils considèrent comme étant à eux.
LES SOLUTIONS POSSIBLES
Une possibilité serait de faire comme le projet Greenwire : transporter le projet là où il est accepté. L'Irlande, peut-être moins snob que ses voisins Britanniques, a saisi l'opportunité de produire sur son territoire de l'énergie éolienne et de nous la vendre. Plus efficace (et moins cher) qu'un projet similaire en mer, ces installations procurent à l'Irlande d'importants bénéfices financiers en plus de l'énergie. L'énergie Britannique serait ainsi bien renouvelable et notre précieuse campagne sans tâches. La classe supérieure est satisfaite.
L'inconvénient de ce plan c'est que 10 000 emplois qui pourraient facilement aider l'économie anglaise en difficulté seront perdus. En plus, afin d'assurer aux fournisseurs d'énergie de bons prix, nos coûts énergétiques vont augmenter.
Une autre solution est de donner de solides incitations aux communautés. Des coopératives de fermes éoliennes en Ecosse ont payé jusqu'à 5 millions de livres aux communautés qui les accueillent. Je parie qu'une ferme éolienne est bien plus belle quand elle se favorise la création d'une nouvelle salle de village flambant neuve, ou d'une piste cyclable bien entretenue. Ce programme a permis la réouverture d'un cinéma local fermé depuis trente ans.
UNE AUTRE SOLUTION ?
Le plus grand succès réalisé en Angleterre est la ferme coopérative de Westmill à Swindon. La communauté possède 100% de la ferme, et les cinq éoliennes produisent l'énergie pour les besoins de 2500 maisons. Une campagne de collecte de fonds a permis à la communauté d'acheter des actions depuis le début du projet. Chaque étape du projet était pour leur ferme éolienne. En regardant leur vidéo, nous voyons que le projet venait de la population et était pour eux. La ferme n'altère pas leur campagne. La communauté en est fière et cela se voit.
AINSI TOURNE LE MONDE
L'idée que les besoins de l'homme polluent le paysage n'est pas nouvelle. Les pylônes électriques, les voies ferrées, les antennes paraboliques ont tous été haïs et ont rallié des opposants dès que les projets pour leur développement ont vu le jour. La grande différence, bien sûr, est que tous ont contribué à l'émission de carbone et au réchauffement climatique, alors que les parcs éoliens ont pour but de les réduire. Quand les valeurs de développement et de protection de l'environnement entrent en conflit, on a un problème ; ces deux groupes travaillent souvent ensemble pour des objectifs qui bénéficient à l'autre, et aussi à chacun d'entre nous.
Le Royaume-Uni a un retard a rattraper par rapport à ses voisins européens, ce qui est honteux étant donné l'abondance de vent que nous partageons. Cependant, le gouvernement concentre actuellement ses efforts sur la fracturation hydraulique- les ministres ont reconnu récemment qu'ils envisagent de modifier les lois d'intrusion permettant aux compagnies de fracturer sous les maisons sans la permission des propriétaires- les protestataires du mouvement « pas dans mon jardin » vont pouvoir retourner à leurs nobles combats, où politiques et enjeux écologiques se mentent dès l'instant où il s'agit de serrer la main.
English to French: Post-Gezi park embraces ' park forums' spirit General field: Other Detailed field: Journalism
Source text - English POST-GEZI PARK EMBRACES ‘PARK FORUMS’ SPIRIT
The idea of ‘park forums’ comes from a call to share dialogue, unite diverse perspectives and understand each other to work toward a better life together
Right after the #OccupyGezi movement was ‘evicted’ from Taksim Square’s infamous Gezi Parkon 15 June, thousands of people began to gather together in neighborhood forums to discuss the local and national issues directly affecting their lives. Every evening people from all walks of life come to parks around nine in the evening to take the stage. They discuss what will happen next in a country trying to make sense of perhaps the most significant wave of social protests in its modern history.
Young fighters
Rıdvan Salih |Cansu Ekmekcioglu
Rıdvan Salih, a 26-year-old electronics engineer, identifies himself as a denizen of both Yoğurtçu Park (in Kadıköy, theAsian side of Istanbul) and Abbasağa Park (in Besiktas, south of Taksim). 'It feels like navigating between Athens and Sparta,’ he says, referring to the practice of direct democracy in these parks. Salih believes that these forums, which are organised organically, have reignited the 'Gezi spirit', the leitmotif that you can hear from almost all of the participants in the parks. So what does this spirit mean? 'Imagine hundreds of people quietly settled in their tents and then suddenly being tear-gassed heavily,' he says, 'escaping in the dead of night, but still crying out to each other to not trample the flowers in the park whilst they flee to safety,’ he replies.
There are more than 85 park forums across Turkey, but the exact number is still difficult to estimate since each day new forums emerge even as a few disappear. In addition to a daily agenda, each forum has its own action units, programmes and workshops. All of them are decided based on each group’s needs. They are organised democratically in terms of content. İlayda Aktüre of Maçka forum (in the upmarket Nişantaşı district - ed) explains how her group dedicated one forum exclusively to the constitutional debate. This concerns the new political process on which parliament has been working to reach a consensus for the draft of a new constitution.
Fighting media bias
Under the darkening sky, the crowd does not seem to want to conclude a lively discussion on the upcoming local elections, to be held in March 2014. As night sets in, the group gathers around the faint glow of a street lamp. As in most of the forums, participants at Cihangir Park, in an upmarket part of the city near Taskim, discuss whether to nominate a candidate who would represent the will of all park forums in the upcoming election. ’Whoever he or she is, we should establish a mechanism that makes that candidate accountable to us,’ says Ahmet Saymadı, an activist. He believes that the success of the forums derives from the absence of any political authority that can overshadow them.
Coşkun Alkan, a bank employee, explains the importance of engaging people who didn’t attend the Gezi protests. ‘Those who are being exposed to the heavy media misinformation during the resistance think that we are vandals,’ he says. ‘We should show them we are not.’ After speaking at forums in Cihangir and Levent (the business area of Istanbul, in Besiktas - ed), Abbasağa Park is his third stop. 'Have you ever seen nationalists marching side by side with Kurds to protest against something before Gezi?’ he says. ‘You couldn’t have! It was a historic moment when thousands of Kurds and Turks across the country shouted together against police violence in Lice.’ Alkan is referring to the day when an 18-year-old died during the riots, while people were protesting the building of a police outpost in Diyarbakır, south-eastern Turkey, which has a prominent Kurdish population.
During a rhythm dance performance organised by Abbasağa participants, 23-year-old student Cansu Akkılıç shows me a daily fanzine called Abbasağa Post ('Abbasağa Postası'), dated 5 July. 'Wait for us, Gezi, We are coming!’ is written on its cover, a promise which sadly couldn’t be kept, aspolice prevent crowds from entering Gezi Park the next day. Akkılıç still believes in the power of togetherness. ‘We have a really interesting crowd here. Kurds, Turks, and people from all beliefs as well as atheists, the LGBT community, women with headscarves, nationalists, liberals… we are learning from each other.’
Social media role
Social media, which has been used for information exchange during the protests, is still the most important tool in the post-Gezi period. With widespread censorship in the mainstream media, forums are being followed through twitter. A dedicated page called ‘parks are ours’ ('Parklar Bizim') has more than 10, 000 followers on facebook, and is updated regularly by volunteer teams from each forum. Açık Demokrasi (‘open democracy’) is a new initiative which aims to reflect the offline discussion at park forums via an online platform. Topics such as reducing the election threshold -10% in Turkey, usually seen as the major obstacle to fair representation in parliament - or bolstering freedom of speech in the country, are just two examples on which most people have commented.
İlkay Bilgiç, a Turkish civil cervant, believes that forums are egalitarian, self-regulatory bodies that activate more democratic processes in which newly empowered citizens will transform local and national mechanisms. ‘A new understanding has emerged here: that political demands should be fulfilled by the authority of the people, instead of people waiting for their demands to be carried out by the current authority,’ she says. There is an almost palpable sense of optimism in the air at 'park forums'.
Translation - French ISTANBUL, OU LA NOUVELLE ATHÈNES
L'idée de « forums dans les parcs » est venue d'un besoin de dialoguer, de rassembler les idées diverses, et de mieux se comprendre pour travailler à une meilleure vie ensemble.
Juste après que le mouvement #OccupyGezi, ait été́ expulsé du parc de Gezi, sur la place Taksim le 15 juin, des milliers de personnes ont commencé à se rassembler dans des forums de quartiers pour discuter des problèmes locaux et nationaux qui touchaient directement leurs vies. Tous les soirs, des personnes de tous milieux sociaux se rassemblent dans les parcs vers 21 heures pour prendre la parole. Ils discutent de l'avenir d'un pays qui essaye de donner un sens à la plus importante vague de protestation sociale de son histoire moderne.
La jeunesse combattante
Rıdvan Salih |Cansu Ekmekcioglu
Ridvan Salih, un ingénieur électronique de 26 ans, s'identifie à la fois comme faisant partie de Yoğurtçu Park (à Kadiköy, sur la rive Asiatique d'Istanbul) et de Abbasağa Park (à Besiktas, au sud de Taksim). Il a l'impression de naviguer entre Athènes et Sparte, faisant allusion à la pratique de la démocratie directe dans ces parcs. Salih pense que ces forums, organisés dans l'herbe, ont relancé l'« esprit de Gezi », le leitmotiv que l'on entend chez presque tous les participants dans les parcs. Comment cela se manifeste t'il ? « Imagine des centaines de personnes installées tranquillement dans leurs tentes et qui brusquement reçoivent des gaz lacrymogènes à forte dose. Elles fuient la mort dans la nuit, en criant de ne pas piétiner les fleurs du parc alors même qu’elles courent pour leurs vies. » nous répond Salih.
Il y a plus de 85 forums dans les parcs de Turquie, mais le nombre exact est difficile à évaluer, chaque jour il s’en crée de nouveaux, tandis que d’autres d'autres disparaissent. Avec un emploi du temps au jour le jour, chaque forum a ses propres actions, ses programmes et séminaires. Tous sont basés sur les besoins de chaque groupe. Ils sont organisés démocratiquement dans les termes de leur contenu. Ilayda Aktüre du forum de Maçka (du quartier aisé de Nisantasi) explique comment leur groupe a créé un forum exclusivement sur le débat constitutionnel. Ce n’est pas sans rapport avec le nouveau processus politique sur lequel le parlement travaille pour parvenir à un consensus sur le projet d'une nouvelle constitution.
Le combat contre la partialité des médias
Malgré un ciel qui tourne à l’orage, la foule n'a pas l'air de vouloir conclure une discussion animée sur les prochaines élections locales qui doivent se tenir en mars 2014. Alors que la nuit tombe, le groupe se rassemble autour de la faible lueur d'un réverbère. Comme dans presque tous les forums, les participants du parc Cihangir, une partie aisée de la ville près de Taksim, discutent de la nomination d'un candidat qui représenterait tous les forums au cours des futures élections. « Quelque soit celui ou celle qui sera choisi, on devra établir un mécanisme qui rende le candidat responsable de notre mouvement » précise Ahmet Saymadi, un militant. Il pense que le succès des forums vient de l'absence de tout parti politique qui pourrait leur faire de l’ombre.
Coskun Alkan, un employé́ de banque, explique l'importance de rallier à leur cause les personnes qui n'ont pas participé aux manifestations de Gezi. « Ceux qui ont été́ exposés à la désinformation importante des médias pendant la résistance pensent que nous sommes des voyous » dit-il. « On doit leur montrer que nous n'en sommes pas ». Après avoir pris la parole au sein des forums de Cihangir et Levent (le quartier d'affaires d'Istanbul, à Besiktas), Abbasaga Park est sa troisième intervention. « Avez-vous déjà̀ vu des nationalistes marchant à côté des Kurdes pour protester contre quelque chose avant Gezi ? » demande-t-il. « C'était impossible ! Cela a été́ un moment historique quand des milliers de Kurdes et de Turcs dans tout le pays ont manifesté ensemble contre la violence policière à Lice ». Alkan fait allusion au jour où un jeune de 18 ans a été́ tué pendant une émeute, durant laquelle les manifestants protestaient contre la construction d’une nouvelle gendarmerie à Diyarbakir, au sud est de laTurquie, où se trouve une importante population Kurde.
Pendant une performance de danse organisée par les participants d'Abbasaga, une étudiante de 23 ans, Cansu Akkiliç, m'a montré un quotidien nommé Abbasaga Poste (Abbasaga Postasi), daté du 5 juillet. « Attendez-nous, Gezi, on arrive » est écrit sur la couverture, une promesse qui malheureusement n'a pas pu être tenue, puisque la police a interdit l'entrée de Gezi Park le jour suivant. Akkiliç croit encore au pouvoir du rassemblement. « On a une foule vraiment intéressante ici. Des Kurdes, des Turcs, et des personnes de toutes religions aussi bien qu'athées, de la communauté́ homosexuelle, des femmes voilées, des nationalistes, des libéraux.... on apprend quelque chose de tous. »
Le rôle des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux, qui ont été́ utilisés pour les échanges d'informations pendant les protestations, sont encore l'outil le plus important de l’après Gezi. Avec la censure généralisée dans les principaux médias, les forums sont suivis sur Twitter. Une page spéciale appelée « les parcs sont à nous » (Parklar Bizim), est suivie par plus de 10 000personnes sur Facebook, et elle est mise à jour régulièrement par une équipe de volontaires de chaque forum. « Démocratie ouverte », (Açık Demokrasi) est une nouvelle initiative qui a pour but de rapporter les discussions des forums des parcs sur les réseaux en ligne. Les sujets tels que la réduction du seuil électoral, qui est de 10% en Turquie et est vu comme l'obstacle majeur à une représentation juste au parlement, ou l'augmentation de la liberté́ d'expression dans le pays, sont juste deux exemples des sujets les plus commentés.
Ilkay Bilgiç, une fonctionnaire turque, est persuadé que ces forums sont égalitaires, qu'ils sont des éléments qui s'équilibrent d'eux-mêmes et activent le processus démocratique avec lequel les citoyens possédant un nouveau pouvoir transformeront les mécanismes locaux et nationaux. « Une nouvelle compréhension a emergé ici : les demandes politiques seront réalisées par le pouvoir des citoyens, et les personnes n'attendront plus que leur revendications soient acceptées par le pouvoir actuel. » dit-elle. Il y a un parfum d'optimisme presque palpable dans l'air des forums des parcs.
English to French: Pour une politique humaine de migration de l'UE
Source text - English The uphill battle for a humane EU migration policy
Article published on April 15, 2015ENGLISH (ORIGINAL VERSION)
FROM THE MAGAZINE
The island of Lampedusa has become a symbol for the EU's failed migration policy |
(cc) Flickr/Rasande Tyskar
AUTHORS
Bertram Lang
Late in May, the European Commission will present a policy paper which has already attracted widespread attention since some of its key pillars were outlined in early March.
Despite the fact a new European Agenda is supposed to be one of the cornerstones of the new Juncker Commission's working programme, a straightforward policy can hardly be expected.
It was hardly more than a press conference, but the media echo was quite unusual: On March 4th, the Commission Vice-President Frans Timmermans and the Commissioner for Migration and Home Affairs Dimitri Avramopoulos sketched out the basics of a new 'European Agenda on Migration'.
The press attention quickly focussed on one particular aspect of the Commission programme which had already been up in the air for several months: the idea of offshore asylum centres in countries outside the European Union.
Both fears and hopes about such offshore centres, however, seem exaggerated, considering that the actual ambition of the Commission in this regard is quite limited and the odds of actual implementation are even smaller.Migrants arriving on the island of LampedusaMigrants arriving on the island of Lampedusa |
(cc) Noborder Network/Flickr
What the 'Agenda on Migration' is... not
Rather than a concrete policy proposal, the Agenda on Migration to be published by end of May will be a much broader, but also a much more vague working programme. One Commission official described it as being “more about implementing and reviewing than about adopting new legislation”, and the discussions with EU Member States about “first reception centres in transit countries” as still “very blurry”.
Indeed, the ideas discussed can hardly be described as revolutionary, even if the bold objective of forging a “New Policy on Migration” was made one of the ten top priorities when the new European Commission under president Jean-Claude Juncker took office in November last year.
More importantly, asylum policy is but one of four pillars that will make up the new Agenda on Migration, next to irregular migration, economic migration and border management. Linking these fairly different – and often conflicting – policy issues together into one agenda inevitably raises the question of what refugees and asylum seekers at or within European borders can actually expect to improve in the foreseeable future.
Elizabeth Collett, EU expert at the Migration Policy Institute in Brussels, equally dampens expectations, describing the prospective agenda as “much more of a vision statement than an action plan”.
“With such a short timeline for the preparation of the document, it seems very unlikely that the Commission may came up with an enormous policy overhaul.”
In light of the revolting monthly death tolls in the Mediterranean, the lengthy intricacies of consensus-based decision-making in Brussels may seem despairing indeed. Understanding them is, however, crucial in order to see where actual change might be possible.
The current asylum system: not very Common, not very European
Since 1999, the EU has been working on a Common European Asylum System, which was eventually finalised in 2014. However the principles of “solidarity between Member States” and “fairness towards third-country nationals” enshrined in the European treaties are still theoretical at best.
The crux of the matter, says Jonathan Lindsell from the UK-based think tank Civitas, is that various Member States “don’t so much want to reduce deaths in the Mediterranean, as to reduce overall numbers of immigrants coming into Europe”.
With the soaring number of refugees trying to enter EU territory over the last years, reports about human rights violations such as illegal 'push-backs' and refusals of rescue at sea have equally multiplied. As soon as migrants set foot on European soil or are taken on board by an EU vessel, they must be granted the right to file an asylum application. This right, however, is frequently denied by Greek, Spanish or Bulgarian authorities, according to human rights organisations and investigative journalists.
Frustrations against the inadequate Frontex system are voiced in HamburgFrustrations against the inadequate Frontex system are voiced in Hamburg |
(cc) Rasande Tyskar/Flickr
While investigating such allegations remains a Member State prerogative, the Commission has increasingly used infringement proceedings to ensure better respect for EU laws and human rights principles. But in light of ongoing systematic violations and serious monitoring problems in a number of EU countries, the German NGO ProAsyl has long been calling for a Europeanisation of search-and-rescue missions to guarantee human rights standards and hold European institutions directly accountable.
How far the new Commission agenda will include proposals to this regard remains to be seen. But according to Commission sources, the much more moderate ambition will be to boost current Frontex missions, notably the Triton operation off the Italian coast, which the United Nations High Commissioner on Refugees (UNHCR) denounces as “woefully inadequate” and as “lacking the resources and mandate needed for saving lives”.
The death toll of migrants is only rising. Just this week, another 400 migrants are thought have drowned after their boat capsized off the coast of Libya. This latest tragedy is another black mark on the moral compass of the EU and the conscience of policy makers. A stronger humane asylum policy is imperative.
This article is the first part of a two-part look on the European Agenda on Migration, to be released in May. Read
Translation - French Pour une politique humaine de migration de l’UE
Article publié le 20 avril 2015
Publié dans le magazine
Un manifestant de Lampedusa à Hambourg en Allemagne. |
(cc)Rasande Tyskar/flickr
Auteur
Bertram Lang
Traducteur
Véronique Mazet
Hier, 700 migrants ont perdu la vie en Méditerranée lors d'une énième tentative pour rejoindre l'Europe. Sommée de réagir, la Commission européenne va présenter fin mai un projet d’orientation qui a déjà attiré l’attention générale début mars en soulignant certains de ces piliers principaux comme l’éventualité de centres d’accueil offshore.
Cela était à peine plus qu’une conférence de presse, mais l’écho médiatique a été tout à fait inhabituel : le 4 mars, le vice-président de la Commission Frans Timmermans et le commissaire aux migrations et aux affaires intérieures Dimitri Avramopoulos ont esquissé les bases d’un « nouveau programme européen en matière de migration ».
L’attention de la presse s’est rapidement portée sur un aspect particulier du programme de la Commission qui était déjà dans l’air depuis plusieurs mois : l’idée de centres de rétention offshore dans des pays en dehors de l’Union européenne.
Les craintes ainsi que les espoirs suscités par les centres extraterritoriaux semblent exagérés en considérant que l’ambition réelle de la Commission à cet égard est assez limitée et que la chance d’une exécution réelle de ce projet est encore plus mince.
[Des migrants en train de débarquer sur l'île de Lampedusa.]
Des migrants en train de débarquer sur l'île de Lampedusa. |
(cc) Noborder Network/Flickr
Ce que le programme en matière de migration n’est pas
À défaut d’une proposition de politique concrète, le programme en matière de migration qui doit être publié fin mai sera un programme de travail plus large mais aussi plus vague. Un fonctionnaire de la Commission l’a décrit comme étant « plus orienté sur la mise en œuvre et la révision que sur l’adoption d’une nouvelle législation », et les discussions avec les États membres de l’UE concernant « les premiers centres d’accueil dans les pays de transit » sont encore « très floues ».
En effet, les idées débattues ne sont pas vraiment révolutionnaires, même si l’objectif audacieux de créer une « nouvelle politique de migration » a été l’une des dix priorités de la nouvelle Commission européenne du président Jean-Claude Juncker depuis sa prise de fonction en novembre dernier.
Plus important encore, la politique d’asile représente l’un des quatre piliers qui composeront le nouveau programme sur la migration, à côté de l’immigration irrégulière, la migration économique et la gestion des frontières. Lier ces problèmes assez différents et souvent en contradiction dans un unique programme soulève inévitablement la question de ce que peuvent réellement attendre les réfugiés et les demandeurs d’asile aux frontières européennes ou en dehors pour améliorer un avenir prévisible.
Elizabeth Collet, experte de l’UE au Migration Policy Institute à Bruxelles, minimise également les attentes en décrivant le programme éventuel « davantage comme l’énoncé d’une vision plutôt que comme un plan d’action ».
« Avec un délai si court pour préparer le document, cela semble peu probable que la Commission arrive avec une énorme révision de sa politique. »
Compte tenu du nombre révoltant de morts chaque mois en Méditerranée, les longues complexités de Bruxelles pour une prise de décision basée sur le consensus peuvent sembler en effet désespérantes. Mais les comprendre est crucial pour déterminer où un changement serait possible.
Le système actuel d’immigration : ni très commun, ni très européen
Depuis 1999, l’UE a travaillé sur un système d’asile commun, qui a été finalisé en 2014. Toutefois les principes de « solidarité entre les États membres » et « l’équité envers les ressortissants des pays tiers » inscrits dans les traités européens sont encore dans le meilleur des cas une théorie.
Le fond du problème, selon Jonathan Lindsell des groupes de réflexion Civitas basés au Royaume-Uni, c’est que les différents États membres « ne souhaitent pas réellement faire baisser le nombre de morts en Méditerranée, mais veulent diminuer le nombre d’immigrants en Europe ».
Avec le nombre croissant de réfugiés essayant de rentrer en Europe ces dernières années, les rapports sur les violations des droits de l’homme comme les « push-back » illégaux et les refus des secours en mer se sont multipliés. Dès que les migrants posent un pied sur le sol européen ou montent à bord d’un bateau européen, ils doivent se voir accorder le droit de déposer une demande d’asile. Ce droit est fréquemment refusé par les autorités grecques, espagnoles ou bulgares, d’après les organisations pour les droits de l'homme et les journalistes d'investigation.
[À Hambourg, l'agence européenne pour la sécurité et les frontières extérieures de l'UE, Frontex, n'est pas vraiment rentrée dans les moeurs.]
À Hambourg, l'agence européenne pour la sécurité et les frontières extérieures de l'UE, Frontex, n'est pas vraiment rentrée dans les moeurs. |
(cc) Rasande Tyskar/Flickr
Alors que l’investigation sur de telles allégations demeure une prérogative des États membres, la Commission a de plus en plus souvent utilisé des procédures d’infraction pour assurer un meilleur respect des lois de l’UE et des principes des droits de l’homme. Mais compte tenu des violations systématiques et des sérieux problèmes de surveillance dans nombre de pays de l’UE, l'ONG allemande ProAsyl a réclamé depuis longtemps une européanisation des missions de recherche et de sauvetage pour garantir les standards des droits de l’Homme et pour responsabiliser directement les institutions européennes.
Dans quelle mesure le nouveau programme de la Commission va-t-il inclure des propositions à cet égard, cela reste à voir. Mais selon des sources de la Commission, l’ambition sera modérée pour renforcer les missions actuelles de Frontex, notamment l’opération Triton au large de la côte italienne, que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dénonce comme étant « cruellement insuffisante » et « manquant de ressources et du mandat nécessaire pour sauver des vies ».
Hier, ce sont 700 migrants qui ont perdu la vie lors du naufrage de leur embarcation qui tentait de rejoindre l'Italie. La semaine dernière, c'est 400 personnes qui se sont noyées après que leur bateau a chaviré au large des côtes de la Lybie. Un drame immense point noir pour le sens moral de l’UE et sur la conscience des décideurs politiques, sommés d'agir. Alors que plusieurs voix s'élèvent en faveur de la tenue immédiate d'une conférence internationale, une politique d’asile plus humaine est impérative.
Cet article est la première partie d’un reportage en deux parties sur le Programme européen en matière de migration qui sera publié au mois de mai.
English to French: Erlend Knudsen : de l' Arctique à la COP21, en courant Detailed field: Environment & Ecology
Source text - English Erlend Moster Knudsen: Running from the Arctic to COP21
Article published on Nov. 2, 2015 vo en it es fr
FROM THE MAGAZINE
This December, thousands of climate scientists, activists and academics will be descending on Paris for the COP21 climate talks, but only one will be arriving having run all the way from the Arctic Circle. Meet Erlend Moster Knudsen, one of two incredible adventurers raising awareness of climate issues as part of the Pole to Paris initiative.
It has been said that the fight against climate change will be a marathon, not a sprint, but Erlend Moster Knudsen is one academic who's taking this idea quite literally. He’s co-director of the Pole to Paris project, which seeks to raise awareness of the science surrounding climate issues by conducting two incredible adventures. For Erlend, this means running all the way from the Arctic to Paris before COP21.
The idea for this colossal challenge arose after meeting Daniel Price at a summer school on the Norwegian archipelago of Svalbard. Erlend was mid way through a PhD studying Arctic sea ice, whilst Daniel studied the same phenomenon in the Antarctic. “We both agreed that we were spending way too much time writing papers that would only be read by other academics," Erlend explains, "The biggest potential for change is within the general public… people love these adventures, it’s a great way to get people involved.”
Erlend's run has already taken him through some spectacular scenery
Erlend has already run the entire length of his native Norway, some 1900km in 72 days. Despite the country having some of the most beautiful natural scenery in Europe, it's the people he's met on his journey that have left the most memorable impression: “So many people have helped me out in one way or another, with a bed to sleep in, a warm shower, or just a kind word along the way.”
This face-to-face encouragement has proved pivotal in motivating the runner to keep going: “There’s a physical aspect to the challenge of course, but the mental one is even more difficult. Having so many people support me like this helps me go on, even when my legs feel horrible, or there’s a storm outside! It’s those moments when I realise that I'm not doing this for myself, but for a much more important cause.”
Erlend’s passion for environmental issues was sparked at a young age, thanks to enthusiastic rambling trips with his father: “My dad used to take me out all the time, hiking. I learned to love nature and how wonderful it can be when you’re a part of it. But when I go back to these places now, I realise how much nature is changing, and how vulnerable it is to our actions. It's a little sad. I would love to have kids who could enjoy the same experiences I did.”
Erlend is currently taking a break from the run to host talks across a variety of universities and conferences, whilst volunteers take over the run’s UK leg. He will rejoin his relay team in Cambridge to continue the challenge, before taking the train from London to Brussels, and running the final leg of the journey to Paris.
But with Paris being the ultimate destination, how confident is he that the upcoming talks will achieve worthwhile results? “I’m pretty confident we will get an agreement,” he predicts, “But I don’t think it will be strong enough… for that we need more people to talk about the issues.
"Change is possible. Politicians are paying attention to the actions of younger people, because they know that they are the coming generation. If I can give one piece of advice to those who want to be involved, it’s to get engaged in something, and believe in yourself. It’s amazing how far you can get if you decide to go all in.”
You can follow Erlend’s incredible journey through the Pole to Paris website, or the #NorthernRun hashtag. At the same time, the director of the project Daniel Price is cycling to the conference from the Antarctic. Look out for his profile in a future article.
A cafébabel project
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This portrait is part of our #21faces project in the run-up to the world climate summit COP21 in Paris
AUTHORS
Joseph Pearson
Translation - French Erlend Knudsen : de l'Arctique à la COP21, en courant
Article publié le 4 novembre 2015 vo en it es fr
PUBLIÉ DANS LE MAGAZINE
En décembre, des centaines de scientifiques du climat, d'activistes et d'universitaires se rendront à Paris pour la conférence sur le climat, la COP21. Mais seulement une personne s'y rendra en courant depuis le cercle arctique. Rencontre avec Erlend Moster Knudsen, l'un des deux incroyables aventuriers qui veut sensibiliser aux problèmes climatiques dans le cadre de l'initiative Pole to Paris.
Certains ont dit que la lutte contre les changements climatiques n'était pas un sprint mais une course de fond. Erlend Moster Knudsen a pris l'idée au sens premier. Cet étudiant est co-directeur du projet Pole to Paris, dont le but est de sensibiliser la recherche scientifique aux problèmes climatiques en réalisant deux incroyables aventures. Pour Erlend, cela signifie parcourir en courant la distance entre l'Arctique et Paris avant la COP21.
L'idée de ce défi colossal est née après sa rencontre avec Daniel Price à l'université d'été sur l'archipel norvégien de Svalbard. Erlend était à mi-chemin d'un doctorat sur la banquise de l'Arctique, alors que Daniel étudiait le même phénomène dans l'Antarctique. « Nous étions tous les deux d'accord sur le fait que nous passions beaucoup trop de temps à rédiger des rapports qui seraient lus uniquement par d'autres universitaires », nous explique Erlend. « Les plus grands changements viendront du grand public. Les gens aiment ces aventures, c'est une façon géniale de les impliquer. »
Erlend a déjà couru sur toute la longueur sa Norvège natale, soit 1900 kms en 72 jours. Bien que le pays possède l'un des plus beaux environnements naturels d'Europe, ce sont les gens qu'il a rencontrés pendant son voyage qui lui ont fait la plus grande impression : « Beaucoup de personnes m'ont aidé d'une manière ou d'une autre, m'offrant un lit pour passer la nuit, une douche chaude, ou juste un mot gentil sur mon chemin ».
Ces encouragements ont été essentiels dans la motivation du coureur pour continuer : « Ce défi comporte un côté physique, mais le côté mental est encore plus dur. Le soutien de toutes ces personnes m'aide à continuer, même quand mes jambes sont dans un état abominable, ou quand une tempête se prépare ! C'est dans ces moments que je réalise que je ne fais pas cela pour moi, mais pour une cause beaucoup plus importante ».
La passion d'Erlend pour les problèmes environnementaux a débuté dès son plus jeune âge, grâce à des randonnées enthousiastes avec son père : « Mon père m'amenait toujours en randonnée. J'ai appris à aimer la nature et à apprécier à en faire partie. Mais quand je retourne aujourd'hui dans ces endroits, je réalise combien la nature change, et combien nos actes la rendent vulnérable. C'est un peu triste. J'aimerais que mes enfants goûtent les mêmes expériences que les miennes ».
Erlend fait actuellement une pause dans sa course pour animer des débats dans différentes universités et des conférences, pendant que des bénévoles assurent la course au Royaume-Uni. Il rejoindra l'équipe de relais à Cambridge pour poursuivre le défi, avant de prendre le train de Londres à Bruxelles, et de courir l'étape finale jusqu'à Paris.
Paris étant la destination finale, Erlend est-il suffisamment confiant dans le résultat des futurs débats ? « Je pense que nous obtiendrons un accord, prédit-il. Mais je ne pense pas qu'il sera assez fort… c'est la raison pour laquelle nous avons besoin de plus de personnes pour parler de ces problèmes. »
« Le changement est possible. Les politiciens font attention aux actions de la jeunesse, parce qu'ils savent qu'elle représente la nouvelle génération. Si je peux donner un conseil à ceux qui veulent s'impliquer, c'est de s'engager dans quelque chose, et de croire en soi. C'est incroyable comme nous pouvons aller loin, si nous décidons très fort d'y aller. »
Vous pouvez suivre l'incroyable voyage d'Erlend sur le site Pole to Paris, ou via le hashtag #NorthenRun. Pendant ce temps, le directeur du projet Daniel Price se rend à la conférence en vélo depuis l'Antarctique. Nous le retrouverons dans un prochain article.
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Cet article fait partie d'un projet intitulé #21faces qui propose de faire le portrait de 21 jeunes écolos innovants à travers l'Europe en amont de la COP21, la grande conférence mondiale sur le climat organisée à Paris.
My fields are journalism, biology, environment, tourism, marketing.
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I have a diploma in BTS Analyses biologiques, I worked 15 years in this field in medical laboratories.
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