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French to Italian: Contre le monstre de la dette, pour le droit au logement General field: Other Detailed field: Law (general)
Source text - French Pour la première fois, dans un pays du G8, l'accent a été mis sur le lien étroit entre la crise du logement et la crise mondiale, produits de la financiarisation de l’économie. Le point d’union proposé pour une stratégie radicalement innovante: lutter pour récupérer les ressources à affecter aux politiques publiques, en refusant de payer le monstre de la dette et frappant la rente.
Attaquer les problèmes structurels de la crise, penser global et agir local
Jusqu'il y a quelque temps ce lien était évident seulement dans les pays appauvris du sud géographique, mais la crise globale, qui frappe désormais de plein fouet les sociétés de l'Europe du sud, a fait murir au sein des mouvements anti-dette un débat vite relancé, notamment par l'Alliance Internationale des Habitants. Première prise en charge visible, non seulement en termes d'analyses, mais aussi de propositions innovantes, au Congrès National 2012 de l’Union des Locataires[1].
Jusqu'ici, le point d’entrée des analyses et des propositions les plus avancées était le suivant : on ne peut comprendre la crise si l’on ne considère pas la question et le poids de la rente. Enquêter sur les mouvements de la rente, c’est aller au cœur des processus de valorisation. Autrement dit, parler des problèmes structurels de la crise c'est parler de ce qu’on appelle la « financiarisation de l’économie » notamment pour ce qui concerne le secteur immobilier en tant qu’instrument de la capitalisation boursière des entreprises, qui a déplacé des milliards d’euros. Un processus que, lors de la dernière décennie, a connu l’ étape de transformation de la propriété en « fonds immobiliers » où la « rente pure » s’abstrait des conditions concrètes de la transformation urbaine pour se convertir en produit financier. Pendant très longtemps, le déclin de l'économie, favorisée par ce choix, a été cachée sous la pierre et le béton, sauf exploser par l'explosion de la bulle immobilière et, en même temps, par l'explosion des dettes souveraines.
D'ici la considération de la dette comme arme de la rente parasitaire au niveau international, qui engendre le refus de la payer, car considérée illégitime. En effet, en générale, la dette a été contractée sans tenir en compte, ou avec des fins contraires, les obligations juridiques des Etats qui ont ratifié le Pacte International sur les Droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu'avec des conditions insoutenables. Pour ces raisons, voit la lumière la revendication que, a sa place, les états devraient payer la dette sociale contractée avec leurs citoyens, en terme de mise en œuvre de politiques sociales publiques, notamment en faveur du droit au logement.
L'impact de la crise et des mesures d'austérité dans la question du logement
La grave récession économique et la sévérité des mesures d'austérité ont entraîné des niveaux accrus de pauvreté et d'exclusion du logement en Europe.
Selon le Rapport « L’impact social de la crise et analyse des derniers développements à la lumière des mesures d’assainissement budgétaire [2]», le secteur du logement et des services connexes sont parmi les plus touchés par la crise. Cela se traduit souvent dans les arriérés de loyer / hypothèque, l'augmentation des expulsions et des sans-abri, des listes d'attente accrues pour le logement public, de la demande de services pour les sans-abri et de la dette par rapport aux services essentiels, tels que le chauffage et l'eau[3]. La demande de services de prévention, telles que l'aide à l'hypothèque et la gestion de la dette, ainsi que le soutien aux locataires, est également augmentée dans ans plus récents[4].
Voyons plus en détails[5]
En Angleterre, par exemple, les listes d'attente pour les logements sociaux ont augmenté de façon constante d'environ 1 021 000 en 1997 à plus de 1,8 millions de foyers en 2011. En France, 1,2 million de candidats sont inscrits sur les listes d'attente pour les logements sociaux et 630 000 en Italie. En Irlande, le nombre de personnes nécessitant du logement social a augmenté de 75% depuis 2008, passant de 56 000 à 98 000 demandeurs. Une nouvelle catégorie à risque d'exclusion du logement est la classe moyenne dont il existe une demande croissante pour le logement social.
En Italie le nombre d’expulsions croît[6], 65 000 avis en 2011, dont 56 000 exécutions par la force publique, avec une hausse des exécutions de près de 85% du total. Avec la tendance actuelle à la hausse, on peut compter sur 250 000 supplémentaires au cours des trois prochaines années.
Malgré la demande accrue de logements sociaux, ce secteur est victime des coupures budgétaires dans de nombreux pays. En Angleterre, par exemple, le budget pour le développement des «associations de logement » a été réduit de 63%. De même, l'Ecosse a vu une réduction de 40% des aides directes au logement social. Au Portugal, les fonds publics ont été réduits au point que de nombreux projets ne peuvent pas être mis en œuvre, et ceux déjà approuvés sont toujours au point mort.
Les municipalités, principales responsables du logement social, ne sont plus en mesure d'aller trop loin dans la demande de crédit aux banques, donc il n'est pas possible d'investir dans ce secteur. En Pologne, le Fond National pour le logement, qui a financé plus de 40% des logements sociaux, a été démantelé en 2011. En Autriche, ces dernières années, les subventions publiques pour les nouvelles constructions, ont été réduites d'environ 20%. En Espagne la situation est paradoxale car, malgré au moins 150 000 foyers endettés aient perdu leur logement, et encore, au moins, 510 000 risquent de les perdre à cause de la crise économique[7], la production de logements sociaux en location s'est écroulée. En effet, l'appui budgétaire de l'Etat s'est réduit du 40%, et certaines agences publiques ont été contraintes de vendre leur patrimoine locatif.
Il s'agit d'une situation qui n'épargne même l'Allemagne, où plusieurs villes en crise budgétaire ont déjà vendu leurs agences municipales de logements sociaux à des fonds d'investissement internationaux, surtout américains et japonais. L’Annington Fund est désormais le premier propriétaire en Allemagne avec ses 150 000 unités en portefeuille.
En Grèce, la situation la plus dramatique, le paquet de mesures approuvées par le Parlement le 12 Février 2012, comprend la dissolution de OEK, l'organisation publique qui fournit des logements à prix modique aux employés et aux travailleurs, c'est dire de la seule forme de logement social dans le pays. En revanche, les régions belges, la Flandre, la Wallonie et Bruxelles, sont des exceptions, car elles peuvent compter sur un support stable, du secteur du logement social pour 2012, pour satisfaire la demande croissante.
Les conséquences sur la crise du logement dans le cas paradigmatique du « pacte fiscal » pour l'Italie
L'Unione Inquilini a analysé plus en détail les conséquences des « pactes fiscaux », imposés par technocrates européens, pour ce qui concerne l'Italie. Dans ce cas, il s'agit de réduire de 900 mille millions d’euros le budget dans les vingt prochaines années. Etant donné que les politiques du logement ne sont plus une priorité des gouvernements depuis longtemps, il n’y a et il n’y aura aucun budget de l’Etat pour le logement public. Le gouvernement italien a également annulé l’attribution de la contribution sociale aux locataires, y compris aux catégories à bas revenus, ce qui plonge trois cents mille familles bénéficiaires de cette allocation dans l’abîme du défaut de paiement.
Ce sont des politiques exactement à l’envers du respect des obligations légales assumées par l'Italie avec la ratifie du Pacte International sur les Droits économiques, sociaux et culturels ; entre autre, les Commentaires généraux n. 4 et 7, interdisent toute expulsion sans relogement adéquat. Mais il n'est pas évident qu'il y aura un changement de ces politiques, encore moins pour ce qui concerne les paramètres de convergence européenne qui devraient régir le logement social. Pour les respecter, l’Italie devrait en effet multiplier par quatre l’offre de logements locatifs sociaux, soit passer du 4% au 16% de la moyenne européenne.
Trouver les ressources pour le logement : frapper la rente et ne pas payer les dettes illégitimes
L’hiver de la crise la plus dure et la récession, d'un coté rendent nécessaires des mesures urgentes : le gel de toutes les expulsions et des ventes aux enchères judiciaires des logements constituant les premières acquisitions des ménages, ce phénomène se répandant également. Ainsi, face au désengagement du gouvernement, de plus en plus se multiplient les piquets de solidarité pur empêcher ces expulsions.
D'autre part, la demande croissante de logements sociaux exige de ne pas vendre le patrimoine publique, mais plutô t, accroître le parc de logement en commençant par sa part désaffectée. Celle-ci représente un immense patrimoine, souvent situé dans des zones valorisées et menacées par la spéculation. Dès lors, un grand programme de réhabilitation urbaine, y compris en autoréhabilitation, est nécessaire aux fins de développer le logement social. Cela serait un vaste chantier pour la reconversion de l’économie, soit une véritable intervention publique contre la récession par un grand plan pour l’emploi.
Refuser le « pacte fiscal » qui empêche toute politique publique sociale
Sans aucun doute, le thème clé, où trouver les ressources pour des politiques publiques appropriées, a été la base pour élaborer une proposition politique innovante, potentiellement porteuse de changements révolutionnaires.
Les luttes contre les causes de la crise indiquent deux directions spécifiques pour récupere les ressources nécessaires : la rente immobilière et le monstre de la dette.
En Italie, il y a officiellement plus de 5 millions de propriétés vacantes, qui souvent dissimulent l’évasion fiscale. Entre 1% et 3% d’impôt additionnel sur ces propriétés permettraient de générer de 6 à 18 mille millions de euros de recettes par an. Selon les statistiques, il y a entre 500 000 et un million et demi de baux non déclarés aux services fiscaux par les propriétaires. Avec un loyer moyen de 7 à 8 000 euros par an, cela représente entre 4 et 10 mille millions de euros annuels soustraits aux recettes fiscales.
Est-il possible, d’essayer de limer les ongles de la rente immobilière parasitaire, en introduisant enfin un impôt sur le patrimoine ?
Cela c’est possible, comme le montre la campagne « Sortons du noir ! », lancée par un collectif composé de l’Union des Locataires et de mouvements de lutte métropolitaine pour le droit au logement comme Action, collectif universitaire, l’Arc, les jeunes communistes, autres réalités territoriales. Utilisant une faille dans la législation actuelle, déséquilibrée en faveur de la rente, en dénonçant la location au noir auprès de l’Agence Fiscale, le loyer peut alors être diminué jusqu’à 80% pendant une durée de 8 ans.
Quant à la dette, qui ne doit pas être un tabou intouchable, l’Unione Inquilini a réalisé une étude à partir des luttes sur la titrisation des édifices publics en Italie à la fin des années 90 et dans la première décennie du XXIème siècle. Ce fut (et est encore aujourd’hui, car le gouvernement veut créer un maxi fonds immobilier public) une grande opération de spéculation financière (appelée, bel euphémisme, « financement créatif »), jouant sur les mots, pour restaurer la dette publique, et qui se conclut finalement par un échec et un déficit de près de 2 mille millions d’euros, à la charge de l’Etat.
Il reste encore beaucoup à dire, en particulier sur la dette extérieure contractée par les gouvernements pour financer les « grands chantiers », comme la liaison TGV Lyon-Turin ou le pont sur l'étroit ?? de Messine, priorités imposées en opposition avec ce qui est dû, constitutionnellement, pour payer l’énorme et croissante dette sociale envers la population.
Ecrire ensemble une nouvelle page de la lutte pour le droit au logement
Pour ces raisons le thème du logement ne doit appartenir ni à un secteur spécifique, ni seulement à un ensemble d’associations de locataires ou de mouvements de lutte métropolitaine, mais doit se convertir en un thème central d’un nouveau mouvement social, anti-néolibéral, à l’échelle européenne et internationale.
Par conséquent, un engagement commun aux mouvements de lutte pour le droit au logement, au mouvement anti-néolibéral et contre la dette, et aux autorités locales étouffées par le « pacte de stabilité » pour demander l’audit sur la dette de l’Italie[8] : comment la dette se constitue, quelle est sa structure et les conditions de son émergence, quelle part peut être légitime et quelle autre doit être refusée libérant ainsi des ressources.
Cela c’est possible, comme il a été possible au cours des dernières années, grâce à l’alliance entre les luttes locales et les luttes internationales, l’obtention de l’annulation de la dette des pays pauvres envers les pays riches. La campagne W Nairobi W – Zéro Expulsions[9] a obtenu, par exemple, l’annulation totale de la dette de 44 millions d’euros du Kenya envers l’Italie, libérant en échange des ressources pour des politiques sociales participatives, en particulier pour financer la réurbanisation de la bidonville de Korogocho.
Aujourd’hui vient le tour des nouveaux pays appauvris, où les mouvements sociaux commencent à murir la conscience de la nécessité de compter sur la solidarité internationale.
Pour ce faire il est important refuser de considérer seulement l’urgence liée au logement, car au nom de l’urgence, tout est bon, y compris la spéculation et la destruction des territoires avec comme conséquences des personnes sans abri et des logements vides dans des villes invivables. Considérons plutôt le thème du logement en relation avec les politiques de la ville, la gouvernance publique des territoires, les enjeux de lutte contre la spéculation et la rente foncière.
En même temps, il faut comprendre que l’échelle supranationale n’est pas un agrégat supplémentaire, mais représente la condition pour établir une réponse aux politiques technocrates européennes et pour donner une dimension et une profondeur aux luttes territoriales.
C’est pourquoi l’intérêt vers les processus de convergence souligné par la proposition de construire la Voie Urbaine et communautaire[10], espace et chemin commun des organisations d'habitants et mouvements sociaux urbains pour partager les expériences et les stratégies, ainsi que pour construire des outils concrets pour rendre durable et efficace la solidarité avec les luttes g-locales.
Processus auquel plusieurs dynamiques sont en train d'apporter, incluant le Forum Social Urbain[11], alternatif au Forum Urbain Mondial de l’ONU-Habitat, l'Assemblée Mondiale des Habitants[12], les Journées Mondiales Zéro Expulsions – pour le Droit à l'Habitat[13], des événements clés de tous les mouvements de lutte pour le droit au logement, alliés au mouvement anti-néolibéral.
Il est en effet essentiel, même dans le cas du droit au logement, agir au niveau local et penser à l’échelle globale, avec le niveau européen comme le minimum indispensable.
Il s’agit toujours de la lutte des classes, soit d'une nouvelle page à écrire pour le droit au logement au sein du mouvement qui s’oppose aux politiques d’austérité à sens unique, une contribution au mouvement de résistance et une alternative au néolibéralisme.
Translation - Italian Per la prima volta, in un paese del G8, è stato posto l'accento sullo stretto legame tra la crisi abitativa e la crisi mondiale, prodotti dalla finanziarizzazione dell'economia. Il punto d'unione proposto per una strategia radicalmente innovativa: lottare per recuperare le risorse da destinare alle politiche pubbliche, rifiutando di pagare il mostro del debito e colpendo la rendita.
Attaccare i problemi strutturali della crisi, pensare globale e agire locale
Fino a qualche tempo fa questo legame era evidente solamente nei paesi impoveriti del sud del mondo, ma la crisi globale, che ormai colpisce in pieno le società dell'Europa del sud, ha fatto maturare in seno ai movimenti anti-debito un dibattito subito rilanciato, in particolare dall'Alleanza Internazionale degli Abitanti. Il primo impegno visibile, non solo in termini di analisi, ma anche di proposte innovatrici, al Congresso Nazionale 2012 dell'Unione Inquilini[1].
Finora il punto d'accesso delle analisi e delle proposte più avanzate era il seguente: non si può capire la crisi se non si considera il problema del peso della rendita. Per arrivare al cuore dei processi di valorizzazione, bisogna indagare sui movimenti della rendita. In altre parole, parlare dei problemi strutturali della crisi significa parlare di ciò che viene chiamata "finanziarizzazione dell'economia", in particolare per ciò che riguarda il settore immobiliare in quanto strumento della capitalizzazione di borsa delle imprese, che ha trasferito miliardi di euro. Un processo che, nell'ultimo decennio, ha conosciuto la tappa di trasformazione della proprietà in "fondi d'investimento immobiliari" in cui la "rendita pura" si astrae dalle condizioni concrete della trasformazione urbana per convertirsi in prodotto finanziario. Per molto tempo, il declino dell'economia, favorito da questa scelta, è stato nascosto sotto la pietra e il cemento, salvo esplodere con lo scoppio della bolla immobiliare e, contemporaneamente, con lo scoppio dei debiti sovrani.
Da qui deriva la considerazione del debito come arma della rendita parassitaria a livello internazionale, che genera il rifiuto di pagarla, poiché considerata illegittima. In effetti, in generale, il debito è stato contratto senza considerare, o con fini contrari, le obbligazioni giuridiche degli stati che hanno ratificato il Patto Internazionale sui diritti economici, sociali e culturali, anche con condizioni insostenibili. Per questi motivi, vede la luce la rivendicazione secondo cui, al suo posto, gli stati dovrebbero pagare il debito sociale contratto con i cittadini, in termini di attuazione di politiche sociali pubbliche, in particolare a favore del diritto alla casa.
L'impatto della crisi e delle misure di austerità nel problema dell'abitazione
La grave recessione economica e la severità delle misure di austerità hanno portato all'incremento dei livelli di povertà e all'esclusione dall'abitazione in Europa.
Secondo il rapporto "L'impatto sociale della crisi e analisi degli ultimi sviluppi alla luce delle misure di risanamento del bilancio[2]", il settore dell'abitazione e dei servizi connessi sono tra i più interessati dalla crisi. Questo si traduce spesso in arretrati di affitto / ipoteche, aumento di sfratti e di senzatetto, di incremento di liste d'attesa per la casa popolare, della richiesta di servizi per i senzatetto e del debito rispetto ai servizi essenziali, come il riscaldamento e l'acqua.[3]. La domanda di servizi di prevenzione, come l'aiuto all'ipoteca e la gestione dei debiti, così come il sostegno dei locatari, è ugualmente aumentato negli anni più recenti.[4].
Vediamo in dettaglio[5]
In Inghilterra, per esempio, le liste d'attesa per le case popolari sono aumentate in maniera costante da circa 1 021 000 nel 1997 a più di 1,8 milioni di case nel 2011. In Francia, 1,2 milioni di candidati sono iscritti alle liste d'attesa per le case popolari e 630 000 in Italia. In Irlanda, il numero di persone che necessitano della casa popolare è aumentato del 75% dal 2008, passando da 56 mila a 98 mila richieste. Una nuova categoria a rischio d'esclusione dalla casa è la classe media di cui esiste una domanda crescente per la casa popolare.
In Italia il numero di sfratti cresce[6]: 65 mila avvisi nel 2011, di cui 56 mila esecuzione dalle forze pubbliche, con una crescita delle esecuzioni di circa l'85% del totale. Con la tendenza attuale al rialzo, si può contare su 250 mila supplementari durante i prossimi tre anni.
Nonostante la crescente domanda di case popolari, questo settore è vittima dei tagli di bilancio in molti paesi. In Inghilterra, per esempio, il budget per lo sviluppo delle "associazioni di case" è stato ridotto del 63%. Allo stesso modo, la Scozia ha visto una riduzione degli aiuti diretti alle case popolari. In Portogallo, i fondi pubblici sono stati ridotti al punto che diversi progetti non possono essere attuati, nonostante siano già approvati, sono sempre a un punto morto.
Le amministrazioni, principali responsabili delle case popolari, non sono più in grado di andare troppo lontano nella domanda di credito alle banche, quindi non è possibile investire in questo settore. In Polonia, il Fondo Nazionale per le case, che ha finanziato più del 40% delle case popolari, è stato smantellato nel 2011. In Austria, questi ultimi anni, le sovvenzioni pubbliche per le nuove costruzioni, sono state ridotte di circa il 20%. In Spagna la situazione è paradossale poiché, malgrado almeno 150 mila famiglie indebitate abbiano perso la loro casa, e ancora, almeno 510 mila rischiano di perderli a causa della crisi economica[7], la produzione di case popolari in affitto è crollata. In effetti, l'appoggio budgetario dello Stato si è ridotto del 40% e alcune agenzie pubbliche sono state costrette a vendere il loro patrimonio locativo.
Si tratta di una situazione che non risparmia neanche la Germania, dove diversi paesi in crisi di bilancio hanno già venduto le loro agenzie comunali di case popolari a fondi di investimento internazionali, soprattutto americani e giapponesi. L'Annington Fund è ormai il primo proprietario in Germania con le sue 150 mila unità in portafoglio.
In Grecia, la situazione più drammatica, il pacchetto delle misure approvate dal Parlamento il 12 febbraio 2012, comprende lo scioglimento dell'OEK, l'organizzazione pubblica che fornisce case a prezzi modici agli impiegati e ai lavoratori, vale a dire la sola forma di casa popolare nel paese. Invece, le regioni belghe, Le Fiandre, la Vallonia e Bruxelles, sono eccezioni, poiché possono contare su un supporto stabile, del settore della casa popolare per il 2012, per soddisfare la domanda crescente.
Le conseguenze sulla crisi della casa nel caso paradigmatico del "patto fiscale" per l'Italia
L'Unione Inquilini ha analizzato più in dettaglio le conseguenze dei "patti fiscali", imposti dai tecnocrati europei, per ciò che riguarda l'Italia. In questo caso, si tratta di ridurre il budget di 900 miliardi di euro nei prossimi vent'anni. Dato che le politiche edilizie non sono più una priorità dei governi da tanto, non c'è e non ci sarà alcun budget dello stato per l'edilizia abitativa pubblica. Il governo italiano ha annullato anche l'attribuzione del contributo sociale ai locatari, comprese le categorie a basso reddito, che butta 300 mila famiglie beneficiarie di questo sussidio nell'abisso del mancato pagamento.
Sono politiche esattamente contrastanti con il rispetto degli obblighi legali assunti dall'Italia con la ratifica del patto Internazionale sui diritti economici, sociali e culturali; inoltre, i commenti generali n. 4 e 7, vietano ogni sfratto senza una nuova sistemazione adeguata. Ma non è detto che ci sarà un cambiamento di queste politiche, ancora meno per ciò che riguarda i parametri di convergenza europea che dovrebbero regolare la casa popolare. Per rispettarli, l'Italia dovrebbe in effetti moltiplicare per quattro l'offerta delle case popolari, ossia passare dal 4% al 16% della media europea.
Trovare le risorse per la casa: colpire la rendita e non pagare i debiti illegittimi
L'inverno della crisi più dura e la recessione, da un lato rendono necessarie misure urgenti: il congelamento di tutti gli sfratti e delle vendite alle aste giudiziarie delle case che costituiscono le prime acquisizioni dei nuclei familiari, questo fenomeno si espande allo stesso modo. Così, dinanzi al disimpegno del governo, si moltiplicano sempre più i picchetti di solidarietà per impedire questi sfratti.
Dall'altro lato, la domanda crescente di case popolari richiede di non vendere il patrimonio pubblico,ma piuttosto, ingrandire la zona abitativa cominciando dalla parte adibita ad altro uso. Questa rappresenta un immenso patrimonio, spesso situato in zone valorizzate e minacciate dalla speculazione. Da allora, un grande programma di ristrutturazione urbana, compresa l'autoristrutturazione, è necessaria ai fini di sviluppare la casa popolare. Questo sarebbe un grande cantiere per la riconversione dell'economia, ossia un vero e proprio intervento contro la recessione attraverso un grande piano per l'impiego.
Rifiutare il "Patto fiscale" che impedisce ogni politica pubblica sociale
Senza alcun dubbio, il tema chiave, dove trovare le risorse per delle politiche pubbliche appropriate, è stato alla base per elaborare una proposta politica innovativa, potenzialmente portatrice di cambiamenti rivoluzionari.
Le lotte contro le cause della crisi indicano due direzione specifiche per recuperare le risorse necessarie: La rendita immobiliare e il mostro dei debiti.
In Italia, ci sono ufficialmente 5 milioni di proprietà vacanti, che spesso nascondono l'evasione fiscale. Tra l'1% e il 3% di imposta aggiunta su queste proprietà permetterebbe di generare da 6 a 18 miliardi di euro di entrate all'anno. Secondo le statistiche, ci sono tra 500 mila e un milione e mezzo di contratti non dichiarati alle autorità fiscali dai proprietari. Con un affitto medio da 7 a 8 mila euro all'anno, questo rappresenta tra 4 e 10 milioni di euro all'anno sottratti alle entrate fiscali.
E' possibile tentare di limare le unghie della rendita immobiliare introducendo un imposta sul patrimonio?
E' possibile, come dimostra la campagna "Usciamo dal nero!", lanciata dal collettivo composto dall'Unione Inquilini e dai movimenti di lotta metropolitana per il diritto alla casa come Azione, collettivo universitario, l'ARC, i giovani comunisti, altre realtà territoriali. Utilizzando una faglia nella legislazione attuale, squilibrata a favore della rendita, denunciando l'affitto in nero presso l'Agenzia delle entrate, il canone d'affitto può essere diminuito fino all'80% per 8 anni.
Quanto ai debiti, che non devono essere un tabu intoccabile, l'Unione Inquilini ha realizzato uno studio a partire dalle lotte sulla titolarizzazione degli edifici pubblici in Italia alla fine degli anni 90 e nel primo decennio del XXI secolo. E' stata (e lo è ancora oggi, poiché il governo vuole creare un maxi fondo immobiliare pubblico) una grande operazione di speculazione finanziaria (chiamata, un bell'eufemismo, "finanziamento creativo"), che gioca con le parole, per restaurare il debito pubblico, e che si conclude finalmente con un insuccesso e un deficit di circa 2 miliardi di euro, a carico dello stato.
Resta ancora molto da dire, in particolare sul debito estero contratto dai governi per finanziare i "grandi cantieri", come la tratta TAV Lione-Torino o il ponte sullo stretto di Messina, priorità imposte in contrasto con ciò che è dovuto, costituzionalmente, per pagare l'enorme e crescente debito pubblico verso la popolazione.
Scrivere insieme una nuova pagina della lotta per il diritto alla casa
Per questi motivi il tema dell'abitazione non deve appartenere a un settore specifico, né solamente a un insieme di associazioni di locatari o di movimenti di lotta metropolitana, ma deve convertirsi in un tema centrale di un nuovo movimento sociale, anti-neoliberale, su scala europea e internazionale.
Di conseguenza, un impegno comune ai movimenti di lotta per il diritto all'abitazione, al movimento anti-neoliberale e contro i debiti, e alle autorità locali soffocate dal "patto di stabilità" per richiedere la revisione dei conti sui debiti dell'Italia[8] : come nasce il debito, quali sono la struttura e le condizioni della sua emergenza, quale parte può essere legittima e qual deve essere rifiutata liberando così delle risorse.
Ciò è possibile, così come lo è stato possibile nel corso degli ultimi anni, grazie all'alleanza tra le lotte locali e le lotte internazionali, il conseguimento dell'annullamento del debito dei paesi poveri verso i paesi ricchi. la campagna W Nairobi W - Zero Sfratti[9]ha ottenuto, per esempio, l'annullamento totale del debito di 44 milioni di euro del Kenya verso l'Italia, liberando in cambio delle risorse per politiche sociali partecipative, in particolare per finanziare la riurbanizzazione della bidonville di Korogocho.
Oggi è la volta dei nuovi paesi impoveriti, ove i movimenti sociali cominciano a maturare la coscienza della necessità di contare sulla solidarietà internazionale.
Per fare ciò è importante rifiutare di considerare solamente l'urgenza legata all'abitazione, poiché in nome dell'urgenza, tutto è buono, compresa la speculazione e la distruzione dei territori con conseguenza di persone senzatetto e abitazioni vuote in città invivibili. Consideriamo piuttosto il tema dell'abitazione in relazione alle politiche della città, la governance pubblica dei territori, le poste in gioco della lotta contro la speculazione e la rendita fondiaria.
Allo stesso tempo, bisogna comprendere che la scala sovranazionale non è un aggregato supplementare, ma rappresenta la condizione per stabilire una risposta alle politiche tecnocrate europee e per dare una dimensione e una profondità alle lotte territoriali.
E' per questo che l'interesse verso il processo di convergenza sottolineato dalla proposta di costruire la Via Urbana e comunitaria[10],spazio e cammino delle organizzazioni di abitanti e movimenti sociali urbani per condividere le esperienze e le strategie, così che per costruire degli strumenti concreti per rendere durevole ed efficace la solidarietà con le lotte g-locali.
Processo al quale diverse dinamiche si stanno portando, includendo il Forum Sociale Urbano[11], alternativo al Forum Urbano Mondiale dell’ONU-Habitat, l'Assemblée Mondiale degli Inquilini[12], le giornate mondiali Zero Sfratti - per il Diritto all'abitazione[13], degli eventi chiave di tutti i movimenti di lotta per il diritto all'abitazione, uniti al movimento anti-neoliberale.
In effetti è essenziale, anche nel caso del diritto all'abitazione, agire a livello locale e pensare su scala globale, con il livello europeo come minimo indispensabile.
Si tratta sempre della lotte di classe, sia di una nuova pagina da scrivere per il diritto all'abitazione in seno al movimento che si oppone alle politiche di austerità a senso univo, un contributo al movimento di resistenza e un'alternativa al neoliberalismo.
Spanish to Italian: Curare l'omosessualità? Le menzogne delle cure riparative
Source text - Spanish La vida ex-gay es una mentira
Hace unos días leí la entrevista que una revista ultraconservadora católica realizó a Alberto, un joven evangélico que afirmaba haber abandonado el “estilo de vida” homosexual. No hizo falta hacer un análisis muy profundo para entender los mensajes principales de la entrevista: La orientación homosexual no existe, es simplemente una disfunción originada por factores ambientales y educacionales, que con una terapia adecuada puede llegar a curarse. Esta “curación” es lo máximo a lo que una persona que cree ser homosexual puede aspirar, puesto que la vida que le esperaría como gay o lesbiana es de continua insatisfacción, búsqueda de pornografía, infelicidad, etc... En pocas palabras, la propaganda homófoba de siempre, puesta en boca de un joven de 20 años, que indudablemente ha tenido que sufrir mucho.
Al poco tiempo la entrevista fue publicada íntegramente en la revista Actualidad Evangélica, de la Federación de Entidades Religiosas Evangélicas de España, sin ningún tipo de aclaración, o comentario crítico sobre lo que en ella se decía. Hasta el momento, ésta misma revista, que debería reflejar el pensamiento de todos los evangélicos, y no sólo de la mayoría, nunca ha publicado ninguno de los muchos testimonios de evangélicos que han pasado ya por la misma experiencia de éste joven canario, y que advierten de cual es el final al que evidentemente se verá abocado, tarde o temprano.
Les recordaré concretamente tres bastante conocidos en nuestro país: José Luís Macarone(1), enviado hace 10 años a España por Exudus Internacional para introducir esta organización que pretende curar la homosexualidad, Alberto Rodrigo(2), conocido cantante de música cristiana que vivió desde dentro los encuentros de supuestos exgays cristianos en Norteamérica, o Àngel Llorent(3) que durante años recibió terapia por parte de psicólogos evangélicos para abandonar su orientación homosexual. Todos ellos nos han dejado testimonios claros de lo destructivas que son las terapias de reorientación, y de las secuelas psicológicas y físicas que les han acarreado. Los tres, al final, como cientos de homosexuales evangélicos en nuestro país, pudieron escapar con vida de ellas, pero, y esto hay que decirlo abiertamente, no todo el mundo ha podido.
Pero, ¿por qué esta cerrazón?, ¿por qué no atenerse a las indicaciones de las principales y más importantes organizaciones psicológicas y médicas del mundo que alertan del peligro y la inutilidad de estas terapias?, ¿todo vale, para no enfrentarse a la realidad de que la lectura fundamentalista de la Biblia es un error?, ¿aunque se destruya la vida de miles de personas? Parece ser que sí, que están tan cegados por “su verdad” , “sus prejuicios”, y “el mensaje que han recibido de su dios”, que no importa quien caiga. Mal van por ese camino.... “Misericordia quiero, y no sacrificios” , clamaba el profeta, pero para éstos no hay profeta que valga, están dispuestos a sacrificarlo todo al dios que se han montado a su imagen y semejanza.
Le deseo lo mejor a Alberto, espero de verdad que pronto pueda llegar a ser lo que Dios ha querido para él, y que descubra que no existe la vida gay, sino la vida de personas que aman a otras personas de su mismo sexo, y nada más. Que ser gay no obliga a nadie a ser lo que no quiere ser, que no existe una manera de ser gay o lesbiana, que se puede ser de muchas formas y que eso lo escoge y construye cada uno. Que puede ser feliz, infeliz o ambas cosas a la vez, así es la vida, la de los heterosexuales y la de los homosexuales... aunque evidentemente tendrá que esforzarse y ser más valiente que la media para conseguir vivir con normalidad. Como contrapartida, su vida será más rica y profunda, como la de todas aquellas personas que han tenido que construir su propia identidad no dejándose arrastrar por la norma.
Lo único que quiero advertirle para terminar, es que todos los que ahora le están aplaudiendo, desaparecerán en el mismo momento en el que se atreva a decir la verdad, será como si no existiera, le harán el vacío. Es lo que les ha ocurrido a las decenas de personas evangélicas homosexuales con las que he hablado... en aquel momento, ya no podrán utilizarle, y buscarán otro sacrificio para “su dios” y “su verdad”. Pero el Dios que está en este momento a su lado, lo seguirá estando entonces, y si se agarra a lo que pueda de Él, podrá salir adelante, construyendo otro mundo, otra vida, y otra manera de verse y amarse a sí mismo. Y si lo necesita, aquí habrá personas, con las que compartir este difícil camino, que lleva hacia la dignidad y libertad, a la que Dios nos ha llamado.
Translation - Italian Riflessioni di Carlos Osma tratte dal blog Homoprotestantes (Spagna) del 5 giugno 2012, liberamente tradotte da Nieta Gennuso
Qualche giorno fa ho letto l’intervista che una rivista ultraconservatrice cattolica ha fatto ad Alberto, un giovane evangelico che affermava di aver abbandonato lo “stile di vita” omosessuale. Non è stato necessario fare un’analisi approfondita per capire i messaggi principali dell’intervista: l’orientamento sessuale non esiste, è solamente un’alterazione derivante da fattori ambientali ed educativi che con una cura adeguata può essere curata.
Questa “guarigione” è il massimo a cui una persona che crede di essere omosessuale può aspirare, dato che la vita che la aspetterebbe come gay o lesbica è di continua insoddisfazione, ricerca di pornografia, infelicità ecc…
In poche parole, la propaganda omofoba di sempre, messa in bocca a un giovane di 20 anni, che senza dubbio ha dovuto soffrire molto.
In poco tempo l’intervista è stata pubblicata integralmente nella rivista “Actualidad evangelica”, della Federazione delle entità religiose evangeliche della Spagna, senza alcun tipo di chiarimento, o commento critico su ciò che si diceva in essa.
Fino ad oggi, questa stessa rivista, che doveva riflettere il pensiero di tutti gli evangelici, e non solo della maggior parte, non ha mai pubblicato nessuna delle molte testimonianze di evangelici che hanno già fatto la stessa esperienza di questo giovane, e che avvertono qual è la fine a cui evidentemente andrà incontro, prima o poi.
Ricorderei a loro concretamente tre casi molto conosciuti nel nostro paese: José Luis Macarone, inviato 10 anni fa in Spagna da Exodus Internacional per introdurre questa organizzazione che pretende di curare l’omosessualità, Alberto Rodrigo, famoso cantante di musica cristiana che ha vissuto da vicino gli incontri di presunti ex-gay cristiani in Nord America, o Angel Llorent che per anni ha ricevuto terapie da parte di psicologi evangelici per abbandonare il suo orientamento sessuale.
Tutti loro ci hanno lasciato testimonianze chiare delle distruttive teorie di riorientamento, e delle conseguenze sia psicologiche che fisiche che hanno comportato. I tre, alla fine, come centinaia di omosessuali evangelici nel nostro paese, sono potuti uscirne vivi da esse, però, e questo bisogna dirlo apertamente, non tutti hanno potuto.
Però, perché questa chiusura? Perché non attenersi alle indicazioni delle principali e più importanti organizzazioni psicologiche e mediche del mondo che mettono in guardia dal pericolo e dall’inutilità di queste terapie? Tutto è valido, per non affrontare la realtà che la lettura fondamentalista della Bibbia è un errore? Anche se viene distrutta la vita di migliaia di persone?
Sembra di si, che sono talmente accecati dalla loro verità, dai loro pregiudizi e dai messaggi che hanno ricevuto dal loro dio, che non importa chi cada. Questa non è la strada giusta… “Voglio misericordia e non sacrificio” diceva il profeta, però per questi non c’è profeta che tenga, sono disposti a sacrificarlo tutti al dio che si sono montati a propria immagine e somiglianza.
Auguro il meglio ad Alberto, spero veramente che possa arrivare presto ad essere ciò che Dio ha voluto per lui, e che scopra che non esiste la vita gay, ma la vita di persone che amano altre persone dello stesso sesso, e nient’altro. Che essere gay non obbliga nessuno a essere ciò che non vuole essere, che non esiste un modo di essere gay o lesbica, che si può essere in molti modi che ognuno sceglie e costruisce.
Che si può essere felici, infelici o entrambe le cose contemporaneamente, così è la vita, quella degli eterosessuali che degli omosessuali… sebbene evidentemente bisognerà sforzarsi ed essere più coraggiosi della media per riuscire a vivere con normalità. In compenso, la vita sarà più ricca e profonda, come quella di tutte le persone che hanno dovuto costruire la propria identità senza lasciarsi ostacolare dalla norma.
Per finire, l’unica cosa che voglio dire è che tutti coloro che per ora lo stanno applaudendo, spariranno nello stesso momento in cui oserà dire la verità, sarà come se non esistesse, gli faranno il vuoto attorno. È ciò che è successo alle decine di persone evangeliche omosessuali con cui ho parlato…. In quel momento, già non potranno utilizzarle, e cercheranno un altro sacrificio per “il suo dio” e “la sua verità”.
Però il Dio che in questo momento sta accanto a lui, lo seguirà standogli accanto, e se si attacca a ciò che può di Lui, potrà andare avanti, costruendo un altro mondo, un’altra vita, un altro modo di vedersi e di amare se stesso. E se lo vuole, qui avrà persone con cui condividere questo difficile cammino, che porta verso la dignità e la libertà, alla quale Dio ci ha chiamato.
French to Italian: Beat Assailant :il rap'n roll che viene dall'America Detailed field: Music
Source text - French
Beat Assailant, c’est une recette explosive, une once des vibes d’Atlanta, déclarée capitale du hip-hop, avec une gorgée de jazz et de soul, saupoudrée de rythmes electro-rock parisiens. Beat Assailant, c’est avant tout un mec fan de poésie et de vieux hip-hop, qui nous parle de son nouvel album « B » (Discograph). Le tout dans un franglais parfait.
INTERVIEW
par Marine Leduc @
22/06/12
Tags : langue, France, poésie, musique, Etats-Unis, Paris, Hip-hop.
français [VO]
anglais
italien
Imprimer “Beat Assailant : les coutumes avec une plume”
Le son perce les deux lourdes portes du studio du quartier d’Oberkampf à Paris. Les murs et le plafond vibrent sous les coups de la batterie et la voix d’Adam résonne dans le béton. Adam, c’est Beat Assailant, le MC plein d’énergie qui s’était fait connaître sur les ondes avec « Hard Twelve » (Hard Twelve / Twin Fizz Records ; Wagram) en 2005 et « Spy » (Rhyme Space Continuum / Discograph) en duo avec Ben l’Oncle Soul en 2009. Il est de l’autre côté du mur, en répétition avec son groupe. Je pénètre quelques minutes dans le studio pour en prendre plein les oreilles. Canapé en cuir, murs en brique et tapis persan. Cosy. Une déco qui détonne avec l’ambiance rock-electro catapultée par les cinq musiciens et le rappeur. Oui, « rock-electro », car pour son nouvel album, Beat Assailant voulait une approche « plus organique, avec du rock, du rap et des samples. » Au moment où les jeunes rappeurs commencent à mettre des cuivres dans leurs morceaux, lui préfère les enlever pour créer un album plus « pur ». Ça balance dans tous les coins de la pièce. Le batteur s’éclate sur la droite, le DJ mixe sur la gauche et Adam fait des pirouettes verbales au milieu.
Retour aux sources
« Il y a un autre vibe dans « B ». J’avais envie de faire un album un petit plus hip-hop. Revenir au début. » Éreinté par ses deux semaines de répétition, Beat Assailant reste pourtant souriant et ne quitte pas son iPad. Une casquette noire de l’équipe de baseball d’Atlanta vissée sur le crâne, Adam n’a pas renié ses origines. Né en 1977 à Miami, il a passé son enfance dans la capitale de l’État de Géorgie et a fait ses préludes au lycée sur les rythmes de A Tribe Called Quest et de De la Soul. Il assaille les beats de rimes tourbillonnantes et devient vite « Beat Assailant » aux yeux de ses potes. Atlanta, ville entièrement reconstruite sur les ruines de la Guerre de Sécession, s’est transformée en tremplin pour les jeunes rappeurs et le berceau de mouvements hip-hop. Elle y a vu naître Gucci Mane et le duo Outkast, que Beat Assailant a rencontré à ses débuts. Les États-Unis, il n’y retourne pas « assez souvent ». Récemment, il a passé un peu de temps à San Francisco où il a pris « beaucoup de vibes. C’est aussi pourquoi j’avais envie de refaire un retour aux sources. Dans les textes de mon dernier album, dans quasiment tous les morceaux, soit je cite, soit je fais un clin d’œil à un vieux tube de hip-hop américain. »
Douce France
B, son nouvel album, est avant tout une œuvre plus personnelle, entre Paris et les States. « B c’est moi, c’est juste moi ‘B’, ‘be myself’. Pour les featuring j’ai bossé avec des amis. J’ai fait tout le ‘outwork’, j’ai écrit les chansons à la main pour les pochettes de disques. J’ai quasiment pris toutes les photos, en bas de chez moi à Paris. J’avais envie que ça me ressemble et que ce soit un reflet de ma vie aujourd’hui. » Beat Assailant vit depuis dix ans dans la capitale française et puise dans les ressources du pays pour enregistrer ses albums. Il a longtemps collaboré avec Dj Pfel de C2C et Ben l’Oncle Soul qui l’a accompagné sur plusieurs dates. Dans son dernier album, c’est avec le rappeur Oxmo Puccino qu’il fait un duo. En bref, « B, c’est un mélange des vieux sons américain, le son de chez moi à Paris et un peu d’electro. »
D’ailleurs, chanter en français lui plairait bien : « J’ai écrit une chanson en français, parce que j’avais envie de faire ça pour cet album, mais ce n’était pas bon. Parler, ça va. Écrire c’est autre chose. Écrire pour dire quelque chose de profond avec des rimes c’est plus compliqué. » Car plus que la musique, Beat Assailant a été bercé par la poésie, les vers de John Keats, le lyrisme de William Wordsworth et les cadences de Walt Whitman : « J’adore la poésie. Quand j’ai vraiment commencé à écrire des textes, je me suis d’abord lancé dans la poésie avant la musique, pour apprendre à faire des rimes, des rythmes, un style. »
Rap’n’roll
La musique vient peut-être après, mais ses inspirations n’en sont pas moindres et génèrent un mélange volcanique. Quand je lui demande les trois albums qui ont marqué sa vie musicale, il répond sans hésiter : The Low End Theory de A Tribe Called Quest, Kind of Blue de Miles Davis et Dummies de Portishead. Du hip-hop, du jazz et du trip-hop, mais aussi du bon vieux rock : « J’ai tellement d’influences. J’écoute aussi du rock, des classiques comme Jimi Hendrix, aux plus modernes comme les White Stripes et les Black Keys en passant par le grunge de Pearl Jam. » Et cela se voit en live. Avec Beat Assailant, le hip-hop n’est pas mort. Le rock non plus.
Translation - Italian Beat Assaillant è una ricetta esplosiva, un’oncia di vibrazioni di Atlanta, dichiarata capitale dell’hip hop, con una sorsata di jazz e soul, cosparsa di ritmi elettro- rock parigini. Beat Assaillant è innanzitutto un amante della poesie e di vecchio hip hop, che ci parla del suo nuovo album “B”. Il tutto in un perfetto “franglais”.
Il suono attraversa le due pesanti porte dello studio del quartiere di Oberkampf a Parigi. I muri e il soffitto vibrano sotto i colpi della batteria e la voce di Adam risuona nel cemento. Adam è Beat Assaillant, l’MC (acronimo inglese, letteralmente il “maestro di cerimonie“) pieno di energia che si era fatto conoscere nelle radio con “Hard Twelve” nel 2005 e “Spy” duetto con Ben l’Oncle Soul nel 2009. È dall’altra parte del muro, mentre prova con il suo gruppo. Entro per qualche minuto nello studio e ho le orecchie piene. Divano in cuoio, muri in mattone e tappeto persiano. Accogliente. Un arredamento che stona con l’ambiente elettro-rock dei cinque musicisti e del rapper. Si, “elettro-rock”, perché per il suo nuovo album Beat Assailant vuole un approccio “più organico, con rock, rap e samples” Nel periodo in cui i giovani rapper iniziano a mettere gli ottoni nei loro pezzi, lui preferisce toglierli per creare un album più “puro”. Questo risuona in tutti i momenti dell’album. Il batterista si diverte alla destra, il dj mixa sulla sinistra e Adam fa delle piroette verbali al centro.
Un ritorno alle origini
“C’è un’altra vibrazione in ‘B‘. Avevo voglia di fare un album un po’ più hip hop. Ritornare alle origini” . Stressato dalle due settimane di prove, Beat Assilant rimane sorridente e non lascia il suo iPad. Un berretto nero della squadra di baseball d’Atlanta avvitato sulla testa, Adam non ha rinnegato le sue origini. Nato nel 1977 a Miami, ha passato la sua infanzia nella capitale dello stato della Georgia e ha esordito al liceo sul ritmo di A Tribe Called Quest e di De La Soul. Tempesta le battute con rime vorticose e diviene presto Beat Assailllant agli occhi dei suoi amici. Atlanta, città costruita interamente sulle rovine della guerra di secessione, si è trasformata in un trampolino per i giovani rapper e nella culla dei movimenti hip hop. Ha visto nascere Gucci Mane e il duetto Outkast, che Beat Assillant ha incontrato ai suoi esordi. Negli Stati Uniti, non ci torna “molto spesso”. Recentemente ha trascorso un po’ di tempo a San Francisco dove ha preso “molte vibrazioni. È anche perché avevo voglia di fare un ritorno alle origini. Nei testi del mio ultimo album, in quasi tutti i pezzi, cito e faccio l’occhiolino a un vecchio successo dell’hip hop americano”.
La dolce Francia
“B“, il suo nuovo album, è innanzitutto un’opera più personale, tra Parigi e gli USA. “B, sono io, sono proprio io B, ‘be myself’. Per i featuring ho lavorato con alcuni amici. Ho fatto tutto l’outwork, ho scritto canzoni a mano per le copertine dei dischi. Ho preso quasi tutte le foto, sotto casa mia a Parigi. Avevo voglia di qualcosa che mi somigliasse e che fosse il riflesso della mia vita di oggi”. Beat Assillant vive da dieci anni nella capitale francese e attinge dalle fonti del paese per registrare i suoi album. Ha collaborato per molto tempo con dj Pfel di C2C e Ben l’Oncle Soul che lo ha accompagnato per molte date. Nel suo ultimo album, ha fatto un duetto con il rapper Oxmo Puccino. In breve, “B è un miscuglio di vecchi suoni americani, il suono di casa mia a Parigi e un po’ di elettro”
Del resto, gli piacerebbe cantare in francese: “Ho scritto una canzone in francese, perché avevo voglia di farlo per questo album, ma non è stata una buona idea. Parlare, va bene, ma scrivere è un’altra cosa. Scrivere per dire qualcosa di profondo con le rime è più complicato”. Perché più che dalla musica, Beat Assailant è stato colpito dalla poesie, dai versi di John Keats, dal lirismo di William Wordsworth e dalle cadenze di Walt Whitman: “Adoro la poesia. Quando ho iniziato veramente a scrivere testi, mi sono lanciato nella poesia prima della musica, per imparare a fare le rime, i ritmi, uno stile”
Rap’n’roll
La musica forse viene dopo, ma le sue ispirazioni non sono di meno e danno vita a un miscuglio vulcanico. Quando gli chiedo dei tre album che hanno segnato la sua vita musicale, risponde senza esitare: The low end theory di A tribe called Quest, Kind of Blue di Miles Davis e Dummies di Portishead. Hip hop, jazz e trip hop, ma anche buon vecchio rock: “ho molte fonti d’ispirazione. Ascolto anche rock, dai classici come Jimi Hendrix ai più moderni come i White Stripes e i Black Keys passando per il grunge di Pearl Jam“. E si vede nel live. Con Beat Assillant, l’hip hop non è morto e neanche il rock.
French to Italian: Rona Hartner, la Rom des sens General field: Art/Literary
Source text - French Même si elle est devenue maman et a retrouvé une relation spéciale avec Dieu, Rona Hartner, la tsigane rebelle du long-métrage, Gadjo Dilo, a su garder la flamme rom dans son « âme roumaine ». Musicienne, actrice, modèle, française et allemande, interview avec une femme multiple.
A 38 ans, Rona Hartner est une femme épanouie : elle donne des spectacles dans toute la France avec DJ Tagada, est à l’affiche de Poulet aux prunes, le nouveau film de Vincent Paronnaud et de Marjane Satrapi et prépare la sortie de son premier long métrage – « Danse avec Dieu ». Roumaine d’origine allemande, récemment naturalisée française, Rona Hartner est une artiste complexe, passionnée par la culture rom. Après un scandale politico-médiatique dont elle a été victime en Roumanie, Rona s’est installée à Paris en 1997. Le succès incroyable du film de Tony Gatlif – Gadjo Dilo (film français avec Romain Duris sorti en 1997, ndlr) – lui a conféré une image « sulfureuse » de tsigane.
cafebabel.com : Vous êtes à la fois actrice, chanteuse, peintre, vous parlez cinq langues étrangères. Pourquoi avez-vous embrassé la culture tsigane, alors que vous n’êtes pas du tout d’origine rom ?
Rona Hartner : J’ai une vision assez vaste de l’art, j’ai étudié plusieurs formes d’expression artistique, comme la danse sénégalaise, la zumba et les danses latino. J’ai même donné des concerts de hip-hop au Théâtre Mogador dans les années 2000. Mais la seule culture que j’ai réussie à assimiler réellement est la culture rom.
cafebabel.com : Comment avez-vous découvert, justement, cette culture ?
R.H.: Ceci remonte aux années 1980, quand Ceausescu a décidé de démolir notre maison « bourgeoise ». Par la suite, nous avons déménagé dans un quartier populaire, à la périphérie de Bucarest. C’est là que j’ai vu pour la première fois des Tsiganes. Nos voisins étaient des Roms fleuristes, ils nous invitaient à diner chez eux : nous étions les Allemands et eux, les Tsiganes. Tout allait très bien. J’ai ainsi développé une fascination pour leur culture, je rêvais d’interpréter le rôle de la reine des Tsiganes. Mais c’est avec le film de Tony Gatlif que j’ai réellement appris la culture Rom. J’ai passé plusieurs mois dans une satra (communauté tsigane, ndlr) avant de commencer le tournage. Ils se sont montrés méfiants envers moi au départ, mais j’ai su gagner leur respect et ils sentaient que j’avais une âme d’artiste.
cafebabel.com : Vous êtes devenue française en 2010. En même temps, vous êtes ambassadrice de la culture tsigane. En pensant à votre chanson « Nationalité vagabonde », quelle est votre vraie nationalité ?
R.H. : J’ai demandé la nationalité française parce que je rêve en français. Mais, je me rends compte que je suis Roumaine, parce que cela me fait mal de voir ce qui se passe en Roumanie. Après la Révolution (roumaine, ndlr), je me suis sentie exilée, mais j’ai bien fait de m’éloigner du pays.
cafebabel.com : Quelle est votre relation avec la communauté rom, vivant en France et en Roumanie ?
R.H. : Les Roms sont mal vus partout. Si je parle de la culture rom, je rends service aux Roumains, puisque la presse étrangère aime traiter les Roumains de racistes. Les Roms me font pitié – les gens qui ne peuvent pas travailler n’ont pas de dignité. Pour moi, la presse commet un crime prémédité en se focalisant sur les aspects négatifs concernant les Roms et les Roumains, puisque par la suite ils n’arrivent plus à se faire embaucher. Mais en Roumanie, à mon avis, ce pas a été franchi : si un Tsigane cherche du travail là bas, il a une chance d’en trouver.
cafebabel.com : Vous êtes quelqu’un de croyant et de religieux. Comment avez-vous découvert cette voie ?
R.H. : Pour moi, la religion est une issue de secours. Je suis née dans une famille athée et j’ai connu cette voie assez tard. Mais la religion est très importante quand tu es étranger, elle t’aide à mieux t’adapter.
cafebabel.com :. Quel est votre regard envers le monde artistique français ?
R.H. : Je suis arrivée dans ce monde artistique avec l’image sulfureuse d’une Tsigane, image que je garde aujourd’hui encore. Je me suis rendue compte que le monde cinématographique français est assez hermétique, c’est devenu comme une forme d’aristocratie. Mais les artistes sont très importants dans la société d‘aujourd’hui, presque aussi importants que les religieux. Dans sa lettre adressée aux artistes, le Pape Jean Paul II l’avait dit « La Beauté sauvera le monde » !
Translation - Italian Sebbene sia diventata mamma e abbia ritrovato un rapporto speciale con Dio, Rona Hartner, la zingara ribelle del lungometraggio “Gadjo Dilo”, ha saputo conservare la fiamma rom nella sua “anima romena”
A 38 anni, Rona Hartner è una donna realizzata: dà degli spettacoli in tutta la Francia con Dj Tagada, è nella locandina di Poulet aux prunes (“Pollo alle prugne“) il nuovo film di Vincent Paronnaud e di Marjane Satrapi e prepara l’uscita del suo primo lungometraggio - “Danse avec Dieu” (“Danza con Dio“).
Romena d’origine tedesca, da poco cittadina francese, Rona Hartner è un’artista complessa, appassionata di cultura rom. In seguito a uno scandalo politico-mediatico di cui è stata vittima in Romania, Rona si è trasferita a Parigi nel 1997. L’incredibile successo del film di Tony Gatlif - Gadjo Dilo (film francese con Romain Duris uscito nello stesso 1997, tradotto in italiano come “Lo straniero pazzo“) - le ha conferito un’immagine da zingara “sovversiva“.
cafebabel.com: lei è contemporaneamente attrice, cantante, pittrice e parla cinque lingue straniere. Perché ha abbracciato la cultura zingara, nonostante lei non sia affatto d’origine rom?
Rona Hartner: ho una visione abbastanza vasta dell’arte, ho studiato diverse forme d’espressione artistica, come la danza senegalese, la zumba e i balli latini. Nel 2000 ho anche dato dei concerti di hip hop al Teatro Mogador. Ma la sola cultura che sono riuscita a fare realmente mia è la cultura rom.
cafebabel.com : come ha scoperto proprio questa cultura?
R.H.: negli anni ‘80, quando Ceausescu ha deciso di demolire la nostra casa “borghese“. In seguito, ci siamo trasferiti in un quartiere popolare, alla periferia di Bucarest dove per la prima volta ho visto degli zingari. I nostri vicini erano dei rom fiorai, ci invitavano a cena da loro: noi eravamo i tedeschi, e loro gli zingari. Tutto andava benissimo. In questo modo ho sviluppato il fascino per la loro cultura, sognavo d’interpretare il ruolo della regina degli zingari. Ma è con il fim di Tony Gatlif che ho conosciuto realmente la cultura rom. Ho trascorso diversi mesi in una satra (comunità zingara) prima di iniziare le riprese. All’inizio si sono mostrati diffidenti nei miei confronti, ma ho saputo guadagnarmi il loro rispetto e loro sentivano che avevo un’anima da artista.
cafebabel.com: lei è diventata francese nel 2010. Allo stesso tempo è rimasta un’ambasciatrice della cultura zingara. Pensando alla sua canzone “Nationalité vagabonde“, qual è la sua vera nazionalità?
R.H.: ho chiesto la cittadinanza francese perché sogno in francese. Ma mi rendo conto che sono romena, perché mi fa male vedere quello che succede in Romania. Dopo la rivoluzione del 1989 mi sono sentita esiliata, ma ho fatto bene ad allontanarmi dal paese.
cafebabel.com: aual è il suo rapporto con la comunità rom che vive in Francia e in Romania?
R.H.: i Rom sono mal visti dovunque. Se parlo di cultura rom, faccio un favore ai romeni, perché la stampa estera ama trattare i romeni da razzisti. I rom mi fanno pietà - le persone che non possono lavorare non hanno dignità. A mio avviso, la stampa commette un crimine premeditato, concentrandosi sugli aspetti negativi che riguardano i rom e i romeni, perché in seguito non riusciranno più a farsi assumere. Ma in Romania, secondo me, questo ostacolo è stato superato: se uno zingaro cerca lavoro, ha una possibilità di trovarlo.
cafebabel.com: lei si dichiara credente e religiosa. Come ha scoperto questa strada?
R.H.: per me la religione è un’uscita di sicurezza. Sono nata in una famiglia atea e ho trovato questa strada abbastanza tardi. Ma la religione è molto importante quando sei straniera, ti aiuta ad adattarti meglio.
cafebabel.com: cosa pensa del mondo artistico francese?
R.H.: sono arrivata in questo mondo con l’immagine sovversiva di una zingara, immagine che conservo ancora oggi. Mi sono resa conto che il mondo del cinema francese è abbastanza ermetico, è diventato come una forma di aristocrazia. Ma gli artisti sono molto importanti nella società odierna, quasi quanto i religiosi. Nella sua lettera agli artisti, papa Giovanni Paolo II aveva detto: “la bellezza salverà il mondo“!
French to Italian: Il presidente egiziano e quello tunisino sostengono la riconciliazione palestinese
Source text - French Le président égyptien Mohammed Morsi et le président tunisien Al-Monsef Al-Marzouqi ont tenu une conférence de presse commune dans la capitale égyptienne, ce vendredi 13 juillet 2012. Le président égyptien Mohammed Morsi a confirmé : « Les Palestiniens ont le droit de disposer d’eux-mêmes et le droit d’arranger les relations entre eux ».
Le président Morsi a ajouté : « Nous les aidons et appuyons toujours. Nous essayons toujours de leur être un soutien. Et Nous soutenons déjà la cause palestinienne. En fait, les Palestiniens ont le droit de décider de leur destin, le droit d’un Etat indépendant à leurs mesures. Nous n’acceptons pas l’agression contre le Musulman où qu’ils se trouvent, encore moins voir leur sang répandu ».
Pour sa part, le président tunisien a dit : « Nous ferons tout pour faire avancer la réconciliation nationale entre les frères palestiniens. Et je ne cache pas que tout le monde est sur la même longueur d’onde sur l’idée de la réconciliation et sur son application ».
A noter que le président tunisien et une délégation tunisienne sont arrivés cette après-midi à l’aéroport international du Caire pour une visite officielle de deux jours.
Translation - Italian
Il presidente egiziano e quello tunisino sostengono la riconciliazione palestinese.
News - 14/7/2012
Il Cairo – Pal.info. Il presidente egiziano Mohammed Morsi e il presidente tunisino al-Monsef al-Marzouqi hanno tenuto insieme una conferenza stampa nella capitale egiziana, venerdì 13 luglio 2012. Il presidente egiziano Mohammed Morsi ha confermato: “I Palestinesi hanno diritto all’autodeterminazione e ad organizzare i rapporti tra di loro”.
Il presidente Morsi ha aggiunto: “Noi li aiutiamo e li appoggiamo sempre. Cerchiamo sempre di essere un sostegno per loro. E sosteniamo già la causa palestinese. Infatti, i palestinesi hanno il diritto di decidere del loro destino, il diritto di uno stato indipendente a misura loro. Non accettiamo l’aggressione contro il musulmano ovunque essi si trovino, ancora meno vedere versato il loro sangue”.
Da parte sua, il presidente tunisino ha affermato: “Faremo di tutto per fare andare avanti la riconciliazione nazionale tra i fratelli palestinesi. Non nascondo che tutti sono sulla stessa lunghezza d’onda riguardo l’idea della riconciliazione e sulla sua applicazione”.
Da notare che il presidente tunisino e una delegazione tunisina sono arrivati questo pomeriggio all’aeroporto internazionale del Cairo per una visita ufficiale di due giorni.
Traduzione a cura di Nieta Gennuso
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Years of experience: 5. Registered at ProZ.com: Jan 2011.
French to Italian (Università degli studi di Palermo) French to Italian (Sapienza - Università degli Studi di Roma) Spanish to Italian (Università degli studi di Palermo)
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Bio
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• Alimentazione: Enologia, gastronomia, menu, ricette.
• Media e arte: antiquariato, arte, editoria periodica, film, giornalismo e comunicati, stampa, letteratura leggera, musica, pubbliche relazioni, pubblicità, radio e TV.
• Politica: “Asilo e rifugiati”, istituzioni internazionali, politica generale, politiche dello sviluppo, salute e politiche sociali, trasporti, Unione Europea.
• Scienze umane e sociali: Letteratura, Linguistica, Psicologia, Religione Sociologia, Storia.
• Industria del tempo libero e dell’accoglienza, turismo.
- traduzione giuridiche documenti dell'UE
LINGUE DI LAVORO
Francese>Italiano
Spagnolo > Italiano
FORMAZIONE
laurea di I livello in Comunicazione Internazionale (lingue Francese e spagnolo), laurea specialistica in Traduzione letteraria e tecnico-scientifica (lingua francese) con particolare riguardo al linguaggio letterario, giuridico, economico.
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• Media e arte: antiquariato, arte, editoria periodica, film, giornalismo e comunicati, stampa. See more.francese>italiano, spagnolo>italiano Alimentazione: Enologia, gastronomia, menu, ricette.
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